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MAKIS SOLOMOSAnalyse d'"Orient-Occident" de Iannis Xenakis.RésuméOrient-Occident (1960) constitue une oeuvre à part dans le corpus des pièces électroacoustiques de Xenakis (et même dans toute sa production) : à la première écoute, elle sonne très proche de l'"esthétique" du GRM (de l'époque). A la différence de Diamorphoses, de Concret PH, d'Analogique B et de Bohor - les autres pièces réalisées au GRM à la fin des années 1950 et au début des années 1960 -, qui visent la construction de macro-sonorités inouïes où fusionnent des micro-sonorités (synthèse granulaire avant la lettre dans Concret PH ou Analogique B, continuum dans Diamorphoses et encore plus dans Bohor), Orient-Occident travaille au niveau de l'objet sonore au sens schaefférien du terme. (D'ailleurs, un certain nombre d'objets sonores, clairement perceptibles, sont probablement puisés dans la bibliothèque sonore du GRM de l'époque - on les retrouve notamment dans la quatrième des Etudes aux objets, "Objets liés", de Schaeffer). Cette constatation s'explique peut-être par le fait que la pièce est résolument narrative et descriptive (elle a été écrite pour constituer la bande sonore d'un court-métrage d'Enrico Fulchignoni). Par contre, au niveau du montage des objets sonores, Orient-Occident n'épouse pas le projet schaefférien, à savoir la tentative de substituer l'objet sonore à la note dans l'espoir de rester ancré dans la définition traditionnelle de la musique - la musique comme langage -, qui postule un niveau d'articulation correspondant à l'idée de "syntaxe". |
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