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LUIGI VERDIL'histoire de la Set Theory d'un point de vue européenRésuméLe fait d'employer des nombres entiers pour préciser des notes dans l'échelle chromatique des douze tons remonte à un siècle environ. Bien que la tendance de mesurer et cataloguer ait toujours été présente dans la musique occidentale, c'est avec la dissolution du système tonal que cette tendance est devenue plus pressante, particulièrement parmi ces compositeurs qui recherchaient de nouvelles formes d'expression. En Europe, les premières étapes dans cette direction ont été tournées plus particulièrement vers la subdivision de séries en divisant l'octave en parties égales. Ferruccio Busoni et Joseph Mathias Hauer peuvent être considérés comme initiateurs de la théorie des ensembles européenne. En 1907, Busoni a développé l'idée de la "série synthétique" et a établi une des premières classifications d'échelles, tandis qu'au début des années 20, avec la théorie des "tropes", Hauer a donné le premier exemple d'un aperçu complet de tous les hexacordes et de certaines de leurs propriétés combinatoires. Il a développé également le concept du champ harmonique, pensé en tant que groupement de notes comprenant les caractéristiques d'échelles et d'accords, indépendamment de l'ordre horizontal ou vertical. Dans les années 50, quelques théoriciens étrangers, tels qu'Edmond Costère, en France, et Heinrich Simbriger en Allemagne (Bohème), se sont orientés vers cette direction. Dans les années 70, la recherche s'est développée en Europe de l'Est, presque dans le même temps, sans concertation apparente : Alois Pinos avec Tonove Skupiny (1971) en Tchécoslovaquie, Maciei Zalewki avec Harmonia Teoretyczna (1972) en Pologne et Anatol Vieru avec Cartea modurilor (1980) ont tiré des conclusions similaires. La recherche de ces auteurs est pour une grande part arrivée aux mêmes résultats que ceux des théoriciens américains de la Set Theory du début des années 80. En particulier, le travail de Vieru fait écho de façon remarquable à celui du mathématicien Dan Vuza plus tardif. C'est seulement pendant la dernière décennie que la recherche en Europe a connu un nouvel essor, avec des contributions originales comme celles de Guerino Mazzola dont les formulations théoriques sont universellement reconnues comme modèles. |
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