Page d'accueil de Résonances 2003 Site de l'Ircam Résonances 2003 Home Page Ircam Website
Résonances 2003
accueil planning intervenants inscriptions pratique partenaires rechercher english version
Résonances 2003 > Rencontres Scientifiques > Musiques Électroacoustiques > 2ème journée musiques électroacoustiques > Bastien Gallet
programme par journée
15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
octobre 2003

rencontres scientifiques
musiques électroacoustiques
autour de la set theory
outils d'aide à l'analyse
atelier musicnetwork

rencontres professionnelles
ateliers du forum
logiciel libre musical
forum international du son multicanal
arts de la scène et technologies
danse et technologies
accès au patrimoine sonore
soirées thématiques
stands de démonstrations

rencontres artistiques
concert set theory
concert musiques en création
concerts cursus
opéra "one"
installations sonores

week-end "portes ouvertes"
galerie des technologies
conférences démonstrations
ateliers-performances
ateliers et films
laboratoires de l'ircam
linux install-party
concert réparti sur internet
médiathèque

événements associés
nuit résonances au glaz'art
émilie simon à la cigale
suguru goto
réseaunances

visites commentées de l'ircam et de la médiathèque

photos des résonances

résonances 2002
 

BASTIEN GALLET

De l'objet au processus : essai sur les catégories de la pensée électroacoustique.

Résumé

L'absence de notation qui caractérise les musiques "électroacoustiques" a eu pour conséquence le développement d'un important dispositif descriptif et conceptuel : il a fallu classer, analyser, catégoriser, trouver des mots pour dire ce qui ne peut que s'entendre. Ce n'est donc pas seulement la musique que ces pratiques ont transformé, mais aussi le discours que l'on tient sur la musique. Il ne saurait y avoir, au sens strict, de "musicologie" électroacoustique, tout au moins avec les moyens que la musicologie met en oeuvre pour analyser et comprendre les musiques qui se notent.

J'aimerais interroger, du point de vue à la fois des outils conceptuels nécessaires à la description de ces musiques et des modèles théoriques qui ont permis de les penser, le sens de cette évolution. La réduction que Pierre Schaeffer entendait réaliser, et dont il croyait emprunter le protocole à Husserl, est profondément une ouverture du sonore au conceptuel (autrement dit à des formes théoriques non musicologiques). Priver le son de sa référence, objective ou instrumentale, c'est en quelque sorte lui donner une abstraction (c'est-à-dire aussi bien une concrétude) qui le dispose au concept. Ce sont ces étranges noces que je voudrais interroger et décrire.

Bio

 

Comité d'organisation
Copyright Ircam-Centre Pompidou 2003