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ALLEN FORTEL'Opus 19 numéro 4 d'Arnold Schoenberg : une perspective "set théorique"RésuméEn dépit de leur brièveté, les Six petites pièces pour piano (1911) d'Arnold Schoenberg occupent une position singulière et importante dans l'oeuvre du compositeur comme étant des pièces "expérimentales" d'une période de transition de sa carrière. Le quatrième morceau, Rasch, aber leicht, bien que de texture fine, est structurellement riche. L'analyse faite avec la Set Theory indique une interaction dynamique parmi les composants mélodiques et harmoniques (ensembles de classes de hauteurs) dérivés de quatre grands "ensembles sources" produisant des structures cohésives dans la dimension linéaire et marqués par plus spécialement des événements d'articulation saillants qui sont transformés et repliés à des moments stratégiques. Bien que les "ensembles sources" appartiennent à la structure de "fond" de la musique et remontent à la surface seulement dans des cas spécifiques - notamment en liaison avec l'ensemble octatonique 8-28 - ils sont continuellement représentés par de plus petits ensembles (sous-ensembles) dont l'intersection crée une oeuvre avec plein de charme, une de celles dont la complexité défie l'analyste et sa méthodologie. Des graphiques analytiques à caractère linéaire sont présentés tout au long de l'analyse verbale afin que les lectures techniques soient le plus proche possible de la musique transcrite et afin de clarifier et soutenir les descriptions de la structure, ce qui implique le langage de la théorie traditionnelle ("classique") des ensembles des classes de hauteurs. |
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